Journal officiel du 12 mai 2011; notre Député se positionne:
Question orale sans débat de M. Arnaud RICHARD : Conséquences pour les habitants de la modification de la circulation aérienne autour de Roissy
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Messieurs,
Il y a 20 ans, l’association des Coteaux de Seine, très concernée par ce projet avait entrepris des démarches auprès des autorités pour leur faire
connaitre les désagréments de ce projet eu égard à notre association et ses habitants plus concernés par le tracé qui n’a guère été modifié depuis.
L’Etat prendra le temps, mais édifiera son projet.
Personnellement je pense qu’au lieu de lutter contre le projet et le tracé, il vaut mieux lutter pour obtenir des compensations, comme ils l’ont fait pour les riverains du tracé du pont entre Vernouillet et Triel.
Pour lutter contre les futures nuisances ne vaudrait-il pas mieux obtenir des murs anti-bruit,des barrières végétales,l’enfouissement de la route, etc.. enfon tout mode de ce genre permettant d’en réduire les futures nuisances des riverains ?
La DGAC a des contrôleurs voulant appliquer les mesures de moindre bruit mais elle a des contrôleurs refusant de faire des efforts : les riverains, populations sont donc prises en otage comme dans tout conflit concernant les transports;
Ne parlons pas des représailles qu’ils infligent en sourdine, aux personnes qui se rebellent ou dénoncent ces manquements…
ENVIRONNEMENT – Différentes mesures pour réduire les nuisances aériennes de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle viennent d’être prises…
Un peu de répit pour les riverains de Roissy. Le Cirena (Collectif inter-associatif du refus des nuisances aériennes) affiche «en partie sa satisfaction» après l’annonce, mardi 25 janvier par Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Environnement, de différentes mesures de lutte contre les nuisances aériennes.
Première mesure, le «relèvement de 300 mètres des altitudes de vol à l’approche de la région parisienne». Ce relèvement est accompagné du «recul du point de virage des avions, qui se fera plus haut» indique le ministère. «Ce point est très important, insiste le président du Cirena Philippe Houbart, car cela va éviter de multiplier les nuisances sur l’agglomération des villes de Cergy-Pontoise à Conflans-Ste-Honorine, soit plus de 230.000 habitants». Ce dispositif devrait entrer en vigueur en novembre prochain.
Trajectoires de descente en «profil continu
Le ministère a également décidé une «extension des interdictions d’atterrissages et de décollages pendant la nuit.» Dès la fin de cette année, «les avions les plus bruyants seront interdits entre 22h et 6 h». Il sera également opéré un «rééquilibrage du trafic entre les pistes Nord et Sud, celles du Nord étant sous exploitées alors que les trajectoires correspondantes sont situées principalement dans des zones agricoles.» Un élément contesté par le Cirena.
Les riverains souhaitent un plafonnement du nombre de vols sur Roissy, actuellement de 500.000 par an. Or, le dernier arrêté interministériel de 2007 fixant le Plan d’exposition au Bruit, a autorisé Roissy à aller jusqu’à 750.000 vols annuels.
Actuellement, un peu plus de 2 millions de Franciliens sont survolés quotidiennement par les avions de cet aéroport, à moins de 2.000 mètres d’altitudes.
Il se passe quelque chose de grave dans la tour de contrôle où les contrôleurs sont en conflit avec leur hiérarchie ce qui pourrait être compréhensible mais c’est nous, les populations survolées qui en faisons les frais.
Les altitudes continuent à être très basses, les avions sont très bruyants, polluants et Roissy-CDG est ouvert jour et nuit alors que le son couvre-feu nocturne est vivement réclamé et que l’OMS demande 8 heures de sommeil.
Le vol Tokyo- Paris CDG arrive à 4h30 le matin alors que le terminal n’est pas encore ouvert mais les pistes oui, et ce vol réveille les riverains qui le subissent et savez-vous pourquoi ? Parce que Tokyo est fermé la nuit et que l’heure de décollage du coup est fait en fonction de ce couvre-feu japonais recommandé mais que Roissyétant ouvert, lui, la nuit, et l’IDF sacrifiée sur l’autel du développement exponentiel deRoissy nous devenons le réceptacle nocturne des autres pays, et nous sommes comme une poubelle aéroportuaire ouverte à tous, à tout, aux nuisances sonores intolérables pour les Franciliens.
Les altitudes ne sont donc pas respectées car la DGAC est un petit état dans l’Etat français. Parce que les contrôleurs et certains pilotes ont décidé de nous pourrir la vie, de ne pas appliquer les mesures de moindre bruit, de ne pas respecter les excellentes recommandations de l’ACNUSA qui en 2004, demandait une altitude de transition des avions à 6000 mètres.
Il y a aussi la descente continue qui tarde alors qu’elle économise elle-aussi le kérosène et est source de sécurité selon les experts de l’ACNUSA et pilotes syndiqués favorables à des approches moins bruyantes.
Une question à poser:
Alors que dans tous les grands aéroports du monde , la tendance est à augmenter les taux de descente et de montée des avions d’une part pour limiter la surface des nuisances sonnores et d’autre part la consommation de carburant , à Roissy on fait l’inverse. Pourquoi?
Une réponse techniquement claire est nécessaire.
Yvon BALUT-président de UFC-Que Choisir- Valde Seine