L’enquête publique s’est tenue du 14 octobre au 20 novembre 2013, ADIV-Environnement a étudié le dossier soumis à l’enquête et remis son avis au commissaire enquêteur.
Pour permettre aux personnes (environ 70) de continuer de travailler dans son usine des Mureaux, Terréal a demandé au Préfet l’autorisation d’étendre l’étendue des zones d’extraction d’argile dans les « espaces ouverts au public, espaces contigus au bois régional de Verneuil gérés par l’Agence des Espaces Verts ».
Une enquête publique a donc été diligentée, elle s’est déroulée dans les conditions définies dans notre précédent article
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Depuis 1977, la préservation du bois de Verneuil a focalisé de nombreuses personnes, notre association s’est elle-même impliquée victorieusement pendant 10 ans pour que la déviation de la RD154 au travers du bois ne soit pas faite.
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C’est donc tout naturellement que nous avons étudié le dossier soumis à enquête publique, et remis notre contribution le 16 novembre; pour en prendre connaissance en cliquant ici.
https://www.adiv-environnement.org/wp-content/uploads/2013/11/Contribution-ADIV-Environnement-a-lenquete-publique-Terreal.pdf
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Bonne lecture.
N’hésitez pas à donner vos commentaires
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Si j ai bien compris, la société Terreal s engage à reboiser les zones après leur exploitation – Avant reboisement il faudra combler les trous creusés au moment de l exploitation. Au vu du trou énorme actuellement visible au niveau du carrefour du chêne ferré, j’ai vraiment du mal à croire que cela sera fait, comment, (et avec quoi) ils seront comblées. . D’autre part, à mon avis, l’important n’est pas que ces zones soient, ou ne soient pas visibles des promeneurs. L’important est qu’une fois de plus, notre bois de Verneuil, ses arbres centenaires et sa faune sont menacés durablement . Tout cela est vraiment désolant.
Bien entendu, il y a une atteinte au bois de Verneuil c’est pourquoi nous avons informé le public afin que beaucoup de personnes aillent déposer à l’enquête publique pour montrer l’attachement de la population au Bois de Verneuil
La législation sur l’exploitation des carrières a été renforcée ces dernières années : l’étude d’impact précisait comment le terrain devait être remis en état après l’exploitation. Par ailleurs, la couche d’argile est relativement peu épaisse mais profonde : le trou sera donc en grande partie remblayé avec les stériles qui sont entassés à proximité de l’exploitation. Il y aura également des apports de matériaux rapportés pour combler la carrière, la couche supérieure est prévue en terre végétale permettant le reboisement (comme cela a été pratiqué) : il faudra effectivement s’assurer que les contrôles soient bien faits et que les matériaux apportés soient neutres.
Ce qui nous est apparu le plus inquiétant dans la réalisation de ces trous très profonds, c’est le risque de modifier le niveau des eaux des « zones humides » avoisinantes – zones permettant de voir se développer un biotope tout à fait remarquable
Les inventaires sur la flore et la faune nous ont semblé corrects par contre, nous avons considéré qu’on ne pouvait pas donner à Terréal une autorisation pour 25 ans sachant que le milieu évoluera durant cette période.