Le Conseil Départemental a déposé auprès de l’administration une demande dite « au cas par cas » pour savoir s’il devait produire une évaluation environnementale pour défricher 7,5 ha de bois. Cette demande permet de prendre connaissance de nouveaux détails du projet
La demande faite par le Conseil Départemental rappelle les objectifs du projet de déviation dont nous avons toujours contesté le bienfondé :
Délester le trafic, en particulier le trafic poids-lourds : quels sont les poids lourds visibles sur l’actuelle RD154 ? Il y a bien les bennes à ordure et les camions de livraison aux différents commerces du centre-ville. A moins de mettre tous les commerces et toutes les poubelles le long de la déviation, on ne voit pas comment ce trafic pourrait diminuer. En ce qui concerne le trafic de transit nous y reviendront ci-dessous.
Nous avons rappelé dans un article récent que l’actuelle RD154 n’est pas particulièrement accidentogène (aucun des 4 derniers accidents mortels à déplorer dans les communes de Verneuil et Vernouillet ne s’est produit sur l’actuelle RD154). D’autre part, des aménagements simples et peu couteux permettraient d’améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes dans les centres villes.
Enfin, construire une déviation de 30 M€ pour pouvoir aller en vélo à la piscine ou à la base de loisirs n’est pas sérieux.
En ce qui concerne le planning (page 2 du document), il est bien entendu obsolète du fait du recours d’un des propriétaires concernés et de la question non résolue des gens du voyage. Après le règlement de ces deux écueils, le Conseil Départemental devra encore procéder à l’expropriation de l’ensemble des propriétaires.
Le Conseil Départemental reconnait ensuite que la déviation ne dévierait au maximum que 25% du trafic dans Verneuil : verra-t-on vraiment la différence par rapport à la situation actuelle ?
En ce qui concerne Vernouillet, rappelons qu’il n’y a que 10 maisons qui se situent à moins de 10 mètres de la chaussée de la RD154.
A la question : »Le projet est-il susceptible d’entrainer des dégradations ou des destructions de la biodiversité ? », le Conseil Départemental reconnait que le projet traverse une zone qui présente un fort intérêt écologique notamment au niveau du site des Planes (page 6).
Comme sous-entendu dans le texte (page 7), la déviation sera empruntée par beaucoup plus de véhicules que ceux qui transitent actuellement dans les centres villes : aussitôt construite, la déviation de la RD154 sera suivie par la construction du barreau vers les Mureaux, permettant d’atteindre l’A13 (les terrains sont réservés sur le plan local d’urbanisme des Mureaux) : la déviation deviendra alors un maillon de la voie de substitution à l’A104.
Sur ce point, nous sommes donc d’accord avec le Conseil Départemental : le projet engendrera des déplacements et du trafic.
En 2004, le Conseil Départemental pensait que la déviation serait construite en 2008 ; en 2012, après l’échec de notre pourvoi en cassation, le Conseil Départemental avait immédiatement lancé les procédures d’expropriation et envisageait une mise en service en 2017. La population et maintenant une partie des politiques restent mobilisés contre le projet : notre ambition est de protéger notre environnement en repoussant la date de mise en service de ce projet inutile à la Saint-Glinglin.
Photo : J.-D. Schubert
Vous le démontrez simplement, cette déviation est une ineptie ; les habitants, concernés au premier chef, en tant qu’usagers, riverains et pour la plupart contribuables y voient un nouveau gaspillage malgré des finances fragiles.
Mais alors à qui profite le crime ? Suivez l’argent…
Nous manqerons Et allons manquer de surfaces cultivables.Nous devrons lmporter les légumes , le maïs , le blé et le maïs.
Priver de travail aux agriculteurs .
Alors quoi sert le RER , moins de voitures et aussi transport par la Seine et le Chemin de Fer.
Pour le dernier KM cela réduira la Circulation