Prolongation de l’autorisation d’exploitation de la carrière Terreal dans le bois de Verneuil

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Ces deux carrières sont en fait situées dans la partie privée du bois sur le territoire de la commune de Chapet. L’usine Terreal qui les exploite est implantée aux Mureaux et fabrique des tuiles avec l’argile extraite. L’exploitation de la première carrière avait commencé en 1972 et l’autorisation avait été renouvelée par un arrêté préfectoral de mai 2012 pour une durée de huit ans. En 2014, pour permettre l’alimentation de son site des Mureaux, Terreal avait fait une nouvelle demande d’exploitation pour une zone située en contrebas de la clinique de Bazincourt (établissement maintenant fermé).

L’ancienne carrière (et la plus importante en surface) est située entre le carrefour du Chêne Ferré et l’allée de Séparation (la route Rouge). Depuis l’arrêt de son exploitation, elle a été partiellement replantée dans le cadre des mesures imposées à Terreal lors de l’obtention de l’autorisation. Pour l’instant, cette zone de clairière au milieu de bois de Verneuil permet une diversification des milieux et est intéressante pour les espèces animales (chevreuils, chiroptères, etc.).

Vue de l’ancienne carrière.

La nouvelle carrière d’une surface d’environ 6 ha a fait l’objet d’une autorisation par arrêté préfectoral du 12 mai 2014 après enquête publique au cours de laquelle ADIV-Environnement avait fait une déposition. Depuis cette date, Terreal extrait de l’argile de cette carrière d’où les rotations de camions sur la route Rouge. N’ayant pas fini d’exploiter et de remblayer le site en fin d’année 2024, l’entreprise a demandé et obtenu le report de la date finale qui est maintenant fixée à la fin de l’année 2026. A cette date, le terrain devra être remis en état et la mise en œuvre des mesures compensatoires terminée.

Pour cette prolongation, Terreal devra limiter le nombre de rotations de camions à vingt rotations par jour (quarante allers-retours) pour transporter de l’argile ou des matériaux de remblaiement inertes.

Les mesures compensatoires prévues dans le dossier de dérogation pour destruction d’espèces protégées concernaient principalement les chiroptères, les oiseaux, les amphibiens et la restauration de landes. La compensation pour les chiroptères et les oiseaux consistait à mettre en place des ilots de senescence (zone où les arbres ne sont pas coupés) sur une surface de 2,6 ha ce qui a été fait dans le cadre d’une convention avec l’agence Ile-de-France Nature (ex-agence des espaces verts). Pour les amphibiens, il s’agissait d’un reprofilage d’une mare existante dans la partie du bois gérée par l’agence Ile-de-France Nature. Enfin, une convention a également été signée avec l’agence pour la restauration de la lande existante dans le bois de Demi-Lune.

Photo en en-tête : vue aérienne Google Maps ; photo dans le texte : Benjamin Fougère.

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