… les éléments du débat, la synthèse d’ADIV-Environnement
A la lecture d’un article du Parisien daté du 24 juin, nous avions pris connaissance d’un différend opposant les élus gestionnaires de la Base de Loisirs sur l’installation d’une clôture autour de l’étang du Gallardon (celui des « honteux remblais lunaires »). L’ADIV a adressé une lettre ouverte aux maires de Verneuil sur Seine et de Vernouillet les invitant à exprimer leurs points de vue respectifs sur ce sujet très sensible aux Vernolitains et Vernoliens.
Rappel des éléments de la « querelle »:
Voir la lettre ouverte et l’article du Parisien.
Après la réponse de Madame le Maire de Vernouillet (voir copie de la lettre), nous avons reçu celle de M. Jean-Louis Berthet Président du Syndicat mixte de la Base de Loisirs « Val de Seine 78 » (voir copie de la réponse).
Par rapport aux questions et craintes que nous avions sur ce sujet, quelles sont les réponses de JL Berthet ?
– Pourquoi clôturer ? L’achèvement de la clôture est un volet du programme d’aménagement et de développement de la base, approuvé par le Conseil syndical en 2001 ;
– S’agit-il de fermer l’ensemble au public ? Non ; le Président entend le laisser libre d’accès aux promeneurs ; la clôture doit protéger le site des nuisances dues aux automobiles, quads , motos ; l’ensemble comportera plusieurs accès piétons et cyclistes, qui seront toutefois fermés la nuit ;
– Va-t-on rendre l’accès payant ? Non ; le Président confirme que l’accès à Val de Seine 78 est et restera gratuit, à l’exception de la zone de baignade, payante pendant trois mois par an (pour couvrir la charge des maîtres nageurs) ;
– L’installation de la clôture va-t-elle conduire à abattre des arbres ? Lorsque cela ne peut être évité, la règle est de remplacer chaque arbre abattu par au moins deux plantations nouvelles ;
– Quid de l’aspect esthétique ? Pour tenir compte de la demande des habitants de Vernouillet, il est proposé que la clôture posée rue Berson soit ramenée à une hauteur de un mètre ; quant à celle de la rue du Val de Seine, elle ne serait pas visible compte tenu du décaissé de l’endroit où elle serait implantée.
Quelle synthèse peut-on essayer de dresser à partir des éléments exposés dans ces deux correspondances (1) ?
– La lecture attentive des deux lettres nous conduit à conclure qu’il y a convergence sur l’objectif fondamental : mettre en valeur et développer ce site et l’offrir au plus grand nombre, (…sauf aux voitures, quads et motos);
– La convergence semble porter également sur la construction d’une maison de la nature sur l’espace du Gallardon : Madame le Maire de Vernouillet la souhaite, Monsieur Berthet rappelle qu’il en a proposé le projet au Conseil syndical et que celui-ci l’a approuvé en juin 2008 ;
– La divergence, on peut même dire la discorde, porte essentiellement sur une modalité. Autrement dit quel est le meilleur moyen de mettre en valeur un tel site : en le clôturant intelligemment ou en le laissant ouvert ?
Trancher fait appel à des sensibilités forcément très diverses entre lesquelles ADIV-Environnement pourra difficilement opter sauf, peut-être, en suggérant de s’inspirer d’autres expériences concrètes.
Madame le Maire de Vernouillet appelle une concertation large avec les populations concernées.
Nous pensons que c’est un très bon moyen de faire avancer le débat en permettant une présentation complète des arguments qui s’opposent.
Donc trois fois oui à l’idée d’organiser une concertation, à condition toutefois qu’elle ne se limite pas aux seuls habitants de Vernouillet, tant il est clair que par son importance et sa configuration, ce site présente des attraits qui dépassent largement le cercle des habitants de cette commune ou des riverains.
(1) Nous regrettons que cet essai de synthèse ne puisse s’appuyer également sur la position de Mr le Maire de Verneuil qui n’a pas répondu à notre lettre ; serait-ce que ce sujet ne l’intéresse pas ?